L'été à Fairbanks

Depuis mon retour du Québec, il a plutôt fait beau, des températures estivales, de toutes façons en juin ici c'est déjà l'été, qui culmine en juillet, avant de décliner plus ou moins rapidement selon les années en août. Quelques vues aériennes lors de mon retour à Fairbanks pour commencer... Le fleuve imposant est bien sûr la Tanana.
Comme je l'ai déjà évoqué, le thermomètre est monté ces derniers jours à 28°C, la plupart du temps au dessus de 20°C les après midi, ce qui fait, dans un ciel certes moins bleu que les mois plus froids, une sensation bien agréable. Cela dit, visuellement, c'est si différent, c'est agréable aussi tout vert, de se promener en short T Shirt en ayant même chaud, mais ça n'a pas le charme de l'hiver... Non, ce qui m'a marqué aussi, c'est de voir des arbres en fleurs, comme sur la première photo, sur le parking de l'IARC où je travaille. Sur la seconde photo, le train passe dans le paysage bien vert, il avait bien plu juste avant mon retour. Troisième photo, une vue du bâtiment de l'IARC, un matin où on a enfin un ciel tout bleu (comme je l'ai dit, plus rare avec ces températures chaudes).
On a parfois des beaux cieux bien sombres du genre de la photo numéro 1. Heureusement, la vue sur les montagnes de la chaîne de l'Alaska est toujours aussi belle, avec ses sommets à plus de 4000m, que l'on voit sur la seconde photo... Même quand les nuages sont présents, on voit la chaîne, comme sur la photo 3.
L'orée de la forêt a bien changé depuis ces derniers mois, comme on le voit en comparant la première à la seconde photo, prises au même endroit... Bon ok, c'est pas exactement la même vue, mais c'est pour donner l'idée ! Ce qui frappe dans l'autre photo prise fin mars, c'est la luminosité qui était extrêmement forte, c'était souvent aveuglant, quand je restais trop longtemps dehors, même avec les lunettes de soleil, c'était une sacrée fatigue pour les yeux ! Mais quand je revois les photos de mars, je veux y retourner... Mais revenons début juin. L'été, c'est de loin la saison la plus humide ici, celle des averses, comme on en voit sur la troisième photo donc.
Enfin, dans la série comparaisons, voici le chemin qui mène à la caféteria, que j'emprunte rarement maintenant étant donné qu'elle a fermé pour l'été, dans sa configuration estivale pour la première photo... Ceci se passe dimanche dernier, je profite de belles éclaircies pour aller me promener. Mon but ? Retourner voir la Tanana, sans mon ami arizonien Stephen cette fois. Les fleurs sont sorties même le long des rues de la ville, comme on le voit sur la seconde photo. Petite photo également au passage sur le pont qui enjambe la Chena River, si connue des lecteurs fidèles de ce blog, et de moi-même.
Au bout du chemin indiqué par la première photo, la rivière, après une bonne heure et demie de marche, j'atteins enfin mon but, le temps est agréable, environ 20°C, et un ciel qui se couvre légèrement à mon arrivée. La végétation a, sans surprise, bien poussé sur les rives de la Tanana. Quelques vues du fleuve suivent...
Bien évidemment, plus le moindre glaçon, rien d'hivernal dans ce fleuve, qui a pris son allure estivale pour quelques mois maintenant. Le fleuve est si large qu'il y a des bancs de sable au milieu de son lit, ce qui crée ces belles formes visibles d'avion. J'ai médité une bonne heure sur le rivage, bercé par le bruit de l'eau. Je n'ai été troublé que par quelques moustiques, le fléau estival local, même s'ils ne semblent pas encore trop nombreux. A la fin, vers 17h30, 3 pêcheurs sont arrivés et se sont installés un peu plus loin sur la rive, c'est la première fois que je croisais quelqu'un ici, ça brise un peu le mythe, mais bon, il y a tant de kilomètres complètement sauvages le long de ce fleuve, la présence humaine y est quasiment insignifiante... Au revoir Tanana, j'espère vraiment que je te reverrai un jour... Sur le chemin du retour, une maison originale, à quelques centaines de mètres de là, en guise de troisième photo. Concernant le boulot, j'ai bien avancé dans mon rapport de stage, qui doit être complètement achevé, imprimé, en partant d'ici, le vendredi 15 au soir. Je prépare à côté de cela un système automatisé qui permettra de mettre sur une page web les cartes issues de mon modèle pour l'Alaska et le Yukon bien sûr, mais aussi la France, puisque j'ai crée le domaine France récemment. Je devrais être dans les temps, sans trop de problème. Je profite donc de ces derniers jours ici, en scrutateur infatigable du ciel, en jouisseur des secondes alaskanes qui s'écoulent maintenant comme une denrée de plus en plus rare. Où serai-je dans quelques mois ? Je l'ignore, mais certainement plus ici, il est donc encore temps d'en profiter, c'est même un devoir dont je m'acquitte avec conscience.