La rupture - Seul à Auckland
Ca y est, ce dimanche soir, je me retrouve seul, dans la plus grande ville de Nouvelle-Zélande : Auckland. Ca fait quelque temps que je savais que ça devait arriver, pourtant, ça fait vraiment quelque chose. Hier samedi, nous avons donc filé en direction d'Auckland, où nous avons passé une partie de l'après-midi, et fait un excellent dîner sur le port, dans un bon restaurant de fruits de mer. Bon dîner certes, mais j'ai dû mal digérer quelque chose car j'ai vraiment mal dormi, avec mal au ventre, pour notre dernière nuit dans le camping car. Ce dimanche, on a préparé nos affaires, nettoyé et rangé le camping car avant de le rendre à la mi-journée. Ensuite, direction l'aéroport où j'ai accompagné mes 3 compagnons de voyage de ces 3 dernières semaines. C'est là que, peu avant 16h, nous nous sommes séparés, j'ai pris cette photo souvenir, la dernière de cet album "Nouvelle-Zélande" commun.
Je les ai donc laissés se diriger vers l'enregistrement de leur vol, et j'ai machinalement pris la direction des bus pour rallier le centre-ville. C'est quand j'y suis finalement arrivé que j'ai commencé à réaliser que, cette fois, j'étais vraiment là tout seul. Je suis allé directement à mon hôtel pour poser mes affaires, drôle d'impression de débarquer dans une chambre où je suis certes tout seul, avec un grand lit, mais sans fenêtre, et où il régnait une chaleur infernale (pour moi du moins !) de 29°C ! Je ne l'ai pas payée cher, certes, mais j'ai pris un bon coup de chaud à l'arrivée. Voici une vue de mon backpackers, depuis la rue. Bon point, je suis en plein centre-ville, pratique pour aller explorer davantage les alentours demain.
Ensuite, j'ai décidé d'aller voir le coucher de soleil, et c'est ainsi en prenant la même direction que la veille, quand j'étais encore avec Maude, Guilhem et Nico, que j'ai pris une petite claque, je dois dire. En vérité, ça fait très longtemps que je n'ai plus été seul, à un endroit où je ne connais personne. C'est assez déstabilisant, parce que j'ai réalisé la chose vraiment brutalement. Petit coup de blues, donc, en regardant ce joli coucher de soleil sur le port d'Auckland, pendant que leur avion décollait au dessus de ma tête...
Ils me manquent déjà, tout comme mes amis adéliens me manquent, mais eux, je dois normalement les retrouver après-demain, mardi ! Je n'avais pas réalisé que le temps de "pause" dans mes vacances, que je vis aujourd'hui, pouvait être aussi fort. Ce soir, ça va mieux, j'ai pris l'air assez frais dehors, j'ai aussi pris une bonne douche (froide bien sûr), je me sens plutôt bien dans ma chambre, et avec la fatigue, je devrais réussir à dormir convenablement ! Aujourd'hui fut une vraie rupture dans la vie que je mène depuis de longs mois, qui s'est invitée presqu'à mon insu ! Le contexte change, c'est la vie, c'est aussi une occasion de faire un point personnel... C'est un peu comme si j'étais reparti en voyage sans être rentré en France... Pour conclure : une pensée particulière à ceux qui ont repris l'avion tout à l'heure, pour un long voyage de l'été austral (les 25°C d'Auckland sous le soleil éclatant) à l'hiver français.